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Le Boudoir des Livres

Le jour où le soleil s'est levé au pays de Djibétoa de Francis Barbey Wéabey

7 Mai 2011 , Rédigé par Cerisia Publié dans #Biographie, romans historiques,documents

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Editions Publibook

115 pages

 

Merci au site CaptureTitreNB1 et aux éditions logo-copie-2 

 

Quatrième de couverture

Début des années 2000, la guerre gronde aux frontières de la Côte d’Ivoire. Dans une province reculée, en pays kroumen, on n’y croit pas. Mais lorsque les premiers coups de kalachnikov résonnent aux portes de Grabo, les habitants doivent se résoudre à la triste réalité: les bandes armées sont bien là. Toutefois, ces dernières sont loin de se douter que le village est un bastion qui ne se laissera pas prendre si facilement, d’autant plus qu’il est mené par l’héroïque Djibétoa, appelé à devenir une vraie légende guerrière.

 

Mon avis :

Après avoir fini « Le jour où le soleil s’est levé au pays de Djibétoa » je tiens à remercier le site « les agents littéraires » ainsi que la maison d’édition « éditions Publibook » sans qui je n’aurais certainement pas lu ce livre.

 

J’ai passé un bon moment avec ce roman qui se lit assez rapidement et il est toujours plaisant de découvrir un auteur.

 

Djibétoa va devenir une légende dans son pays mais en fin de compte je trouve qu’il est peu présent dans le livre. Hormis dans les toutes dernières pages où sa présence grandit, il est celui qui recherche sa fiancée Emma. Rien ne le prédestine à devenir un héros, un guerrier que tous vont admirer.

 

L’auteur nous fait voyager dans un petit village de Côte d’Ivoire qui pourrait être paisible à souhait s’il n’y avait pas des bandes armés d’hommes voulant faire régner leurs lois à coup de kalachnikov. Le lecteur ressent, au fil des pages et des rencontres avec divers personnages, la tension qui monde, le danger qui rôde.

L’écriture est à l’image du village du peuple Krou, un mélange de simplicité et d’intensité. Une bonne lecture qui donne une vision plus « intime » de la Côte d’ Ivoire.

 

extrait : "C'était la première fois de ma vie que je voyais un réfugié, c'est-à-dire quelqu'un qui a dû partir de chez lui, et qui, par la force des choses, renonce à tout ce qui lui est propre pour sauver le plus important, c'est-à-dire sa vie. J'ai compris qu'un réfugié est toujours un mendiant de dignité humaine. A travers cette mendicité, il dénonce, de façon implicite, non seulement son sort à lui, mais aussi celui de ceux qui ont eu moins de chance que lui de fuir et qui sont lâchement tués."

 

Ma note 3/5

 

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