L'or perdu de la joie de Olympia Alberti

Editions Salvator

250 pages

Quatrième de couverture

Durant l’automne 1902, le poète Rainer Maria Rilke, venu rencontrer Rodin à Paris, croise une femme superbe dans les jardins du Luxembourg, Camille Claudel. Son regard, bientôt ses créations de sculptrice, l’émerveillent.

Une relation va s’instaurer et les unir, secrète, épisodique - parce que le poète sans domicile fixe voyage et parcourt l’Europe. Leurs conversations, tour à tour directes ou épistolaires, constituent peu à peu un dialogue où l’amitié amoureuse ouvre sur des partages artistiques et spirituels passionnants.

Dans ce roman, Olympia Alberti, fidèle à sa recherche intérieure, crée l’espace de densité et de lumière où les deux âmes échangent, en toute audace, en toute liberté.

Olympia Alberti, qui vit à Nice, a publié plus d’une trentaine d’ouvrages (romans, poèmes, nouvelles, essais, biographies...). Elle a notamment reçu un prix de l’Académie française pour l’ensemble de son oeuvre poétique, le prix Thyde Monnier de la SGDL pour Rilke, sans domicile fixe, et le prix Émile Faguet de la critique littéraire de l’Académie française pour Giono, le grand western (Christian Pirot Editeur). Parmi ses derniers ouvrages, citons Le Royaume de sa nuit. Mère Teresa, le récit d’une vie (First, 2010) et L’Amour dans l’âme, le journal disparu d’Etty Hillesum (Presses de la Renaissance, 2011).

Mon avis :

Merci aux éditions Salvator de m'avoir contacté et d'avoir proposé un partenariat avec "Le boudoir des livres".

J'ai accepté de lire ce livre d'une part pour découvrir une nouvelle maison d'édition, pourvoir aussi la faire connaître, et pour le sujet du livre. "Camille Claudel", en voyant le nom de cette sculptrice je n'ai pu qu'avoir envie de lire "l'or perdu de la joie" de Olympia Alberti.

Je ne cacherais pas que j'ai préféré les passages concernant Camille et que j'ai retenu surtout ceux là. J'ai apprécié l'écriture de l'auteur, j'ai apprécié le livre.

Voir Camille sombrer par la faute d'un homme qu'elle a aimé et qui la méprise, méprise son art, lui vole son art c'est terrible et peut-être encore plus terrible de voir qu'un son ami Rilke ne se rend pas compte ou ne veut pas se rendre compte qu'elle est en train de sombrer dans la dépression, la folie.

Elle est seule, affreusement seule avec ses tourments.

Oui dans ce livre c'est Camille qui m'a touché, c'est elle qui m'a fais tourner les pages même si je savais ce qu'il allait advenir d'elle.

Une très bonne lecture, un livre que je vous incite à lire.

SIte des éditions Salvator :   http://www.editions-salvator.com/