Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen Mc Cullough
Editions Pocket
874 pages
Quatrième de couverture
Meggie Cleary : un destin à peine ébauché, mais si lourd à porter. Tout a commencé par l'arrachement à la ferme natale, quand sa famille a quitté la Nouvelle-Zélande pour l'Australie.
Là, dans l'immense domaine où son père est régisseur, la petite Meggie travaille et veille sur ses frères. Elle n'a que neuf ans lorsqu'elle rencontre celui qui va marquer toute sa vie : Ralph de
Bricassart, un jeune prêtre ambitieux.
Au fil des années, ils vont se chercher, se fuir se retrouver, se perdre à nouveau.
Pour se délivrer de cet amour impossible, Meggie épouse Luke O'Neill, qui très vite révèle sa vraie nature, brutale et tyrannique. De son côté, Ralph, fidèle à sa vocation, gravit les échelons de
la hiérarchie ecclésiastique...
Les Oiseaux se cachent pour mourir est un superbe roman d'amour, désormais un grand classique.
Mon avis :
Après avoir vu le téléfilm de ce roman il y a quelques années, j'ai enfin lu le livre et grâce à une lecture commune !
J'ai apprécié cette lecture, le roman ne se résume pas seulement à la relation entre Meggie et Ralph mais aussi à l'histoire d'une famille et d'un pays.
Ils sont certes tous deux les personnages principaux de ce roman, ceux qui retiennent le plus notre attention, surtout dans le téléfilm mais là dans le roman, l'horizon s'élargit.
En parallèle de l'histoire d'amour les joies et les malheurs d'hommes, de femmes, d'un pays. Les sécheresses qui n'en finissent pas et décime le cheptel de mouton, ailleurs les régions humides quasiment invivables, la vie sur une grand propriété d'éleveurs de moutons, la guerre, les relations parents/enfants.
La famille est largement présente, ses parents, ses frères, sa relation difficile avec sa mère.
Nous apprenons des secrets de famille lourds à porter, nous partageons des destins tragiques.
"Les oiseaux se cachent pour mourir" est une "pavé", comme on dit, de plus de 800 pages mais à aucun moment le lecteur s'ennuie, du moins ce fut mon cas.
Le style est fluide, l'écriture agréable, les émotions, les malheurs et les joies ne laissent pas indifférents le lecteur.
Pauvre Meg ai-je envie d'ajouter ! Elle a été obligé de voler son bonheur, elle aura souffert tout au long de sa vie, à tout perdu.
Une très bonne lecture, un roman incontournable que je vous incite à lire, puis il faut bien l'avouer que la vision de Ralph de Bricassart incarné par Richard Chamberlain est un petit plus !!
Ma note 8/10
J'ai lu sur livre dans le cadre d'une lecture commune : les avis de MeL (l'organisatrice), Mélusine